Morceau inédit extrait des bandes retrouvées à la Radio Télévision du Burkina Faso et restaurées.
Courant 1983, le capitaine Thomas Sankara appelle le musicien Abdoulaye Cissé pour échanger sur la création d’un orchestre. Il s’agissait de mettre en place une formation musicale de femmes et une autre d'enfants. La première vague des Colombes a été recrutée dans les Comités de défense de la révolution (CDR).
"Le 25 août 1983, trois semaines après la révolution du 4 août qui l’a porté au pouvoir, le jeune capitaine Thomas Sankara reçoit au Conseil de l’Entente le journaliste malien Mohamed Maïga. Publié en trois parties par le magazine engagé Afrique-Asie (n°306, 307 et 308 respectivement datés des 26/09, 10/10 et 07/11/1983), l’entretien historique, le plus long jamais donné par Thomas Sankara, ne laisse aucun doute. Sankara et Maïga n’ont pas seulement le même âge. Ils sont faits dans la même étoffe révolutionnaire, qui vit pour une Afrique libre, digne et fière. Déplorant les attaques stéréotypées de la presse occidentale sur la personne de Sankara, Mohamed Maïga est venu voir la réalité d’un processus révolutionnaire qu’il suit depuis plusieurs mois. Et il y consacrera ses dernières forces.
La proximité idéologique entre le capitaine-président et le journaliste fait que Maïga apparaît comme le cinquième homme de la révolution sankariste, aux côtés de Blaise Compaoré, Jean-Baptiste Lingani et Henri Zongo. Maïga est présent aux premières heures de la révolution. Les questions qu’il pose durant douze heures d’entretien reprennent chacune des attaques de la propagande contre-révolutionnaire (« On a souvent dit que… », « On dit que… », « On vous accuse… »). Maïga est un brillant journaliste : il permet à Sankara de..."
[Texte intégral disponible dans le livret-revue cd, vinyle ou digital]
On August 25th, 1983, three weeks after the August 4th revolution that brought him to power, young captain Thomas Sankara hosted the Conseil de l’Entente (Consensus Council) and Malian journalist Mohamed Maïga. Published in three episodes by activist magazine Afrique-Asie (numbers 306, 307, and 308, respectively dated 26/09, 10/10, and 07/11/1983), this historic interview, the longest ever given by Thomas Sankara, would leave no room for doubt. Sankara and Maïga were not just the same age. They were stitched from the same revolutionary cloth, which lived for a free, dignified, prosperous Africa. Deploring the stereotyped, personal attacks of the Western press on Sankara, Mohamed Maïga went to observe the reality of a revolutionary process that he had been following for months. And he would dedicate his final energy to it.
The ideological propinquity between the captain/president and the journalist made Maïga seem like the fifth man of the Sankarist revolution, alongside Blaise Compaoré, Jean-Baptiste Lingani, and Henri Zongo. Maïga was there for the early moments of the revolution. The questions he asked during this twelve-hour interview each echo the attacks by counter-revolutionary propaganda (“I’ve often heard it said…”, “It appears that…”, “You are often accused of…”). Maïga is a brilliant journalist: he allows Sankara to...
[full text available in the CD, LP or digital booklet-review]
supported by 31 fans who also own “Les colombes de la révolution - Hommage à Mohamed Maïga (Burkina Faso - 1985)”
L'EP s'ouvre sur un nouveau classique de Rocé, "Tenir Debout", un morceau essentiel, actuel mais pas à la mode.
La face A (tenir debout - spectacle permanent - poings serrés) s'apprécie sans fin, le fond reste toujours aussi incisif et la forme se bonnifie avec le temps.
La face B (cpitxlistes - han solo - jingle bells) est plus inattendue, on sent l'expérimentation.
Le livret accompagnant le disque ajoute une vrai richesse au propos général.
Un excellent EP, très beau travail! kholah randria
Brand new work from this Guadeloupean percussionist and trumpeter who mixes traditional gwo ka with avant-jazz, soul, and reggae. Bandcamp New & Notable Feb 7, 2018